En fonction de la définition du risque impactant la parcelle, l’installation d’un nouveau dispositif est possible sous certaines contraintes.

En zone à risque de glissement de terrain

Il sera obligatoire d’installer une filière dite « drainée », les eaux usées traitées ne pourront pas s’infiltrer à la parcelle, elles devront obligatoirement être rejetées vers le milieu superficiel, soit un collecteur pluviales ou un ruisseau pérenne.

En zone inondable

Les mêmes prescriptions seront formulées. De plus, seule une filière étanche et la pose d’une dalle d’encrage seront nécessaires pour maintenir les cuves en cas de remonter de nappe.

Oui c’est possible sous certaines contraintes 

En fonction de la définition du risque impactant la parcelle, l’installation d’un nouveau dispositif est possible sous certaines contraintes.

En zone à risque de glissement de terrain

Il sera obligatoire d’installer une filière dite « drainée », les eaux usées traitées ne pourront pas s’infiltrer à la parcelle, elles devront obligatoirement être rejetées vers le milieu superficiel, soit un collecteur pluviales ou un ruisseau pérenne.

En zone inondable

Les mêmes prescriptions seront formulées. De plus, seule une filière étanche et la pose d’une dalle d’encrage seront nécessaires pour maintenir les cuves en cas de remonter de nappe.

Oui c’est possible mais comment ?

Il est possible de réutiliser les eaux de pluie pour un usage domestique, hors consommation alimentaire.

À l’intérieur de chez vous, vous pouvez utiliser l’eau de pluie uniquement pour :

•  Remplir la chasse d’eau des WC
•   Laver les sols
•   Laver du linge, à condition d’utiliser un dispositif de traitement de l’eau adapté.

Un réseau intermédiaire identifié doit être créé pour alimenter la chasse d’eau ou la salle de bain avec un système de vanne ce dispositif doit être entretenu et un carnet d’entretien sanitaire doit être établi et rempli régulièrement.

Attention : il est interdit d’utiliser à l’intérieur de votre habitation l’eau de pluie qui a ruisselé sur un toit contenant de l’amiante-ciment ou du plomb.

Vous pouvez utiliser l’eau de pluie librement à l’extérieur de votre habitation, notamment pour arroser votre jardin ou nettoyer votre voiture.

En pratique

La récupération et le stockage des eaux de pluie nécessitent une installation spécifique.

L’eau de pluie que vous récupérez doit avoir uniquement ruisselé sur une toiture qui n’est pas accessible (sauf pour assurer son entretien et sa maintenance).

Le stockage de l’eau doit être fait dans une cuve hors-sol ou enterrée.

Aucun produit anti-gel ne doit être appliqué dans la cuve de stockage.

Adoptons les bons gestes !

De manière générale, il convient d’éviter de déverser dans les éviers ou WC :

• des éléments grossiers susceptibles d’obstruer les canalisations, notamment les lingettes.
• des produits polluants ou corrosifs : peintures, solvants, pesticides, médicaments, huiles de vidange… Non seulement ces produits ne sont pas traités par une installation d’ANC, mais en plus ils ont pour effet de nuire à l’activité des bactéries qui assurent l’épuration des eaux usées, et par conséquent de diminuer l’efficacité du traitement des autres polluants.

Il est recommandé d’éviter la lessive en poudre, elle a des difficultés à se dissoudre surtout à des températures basse, elle se dépose dans les canalisations, pouvant à long terme créer « un bouchon ».

Il est également important d’éviter l’utilisation de la javel. C’est un désinfectant qui éradique les bactéries, présent dans une fosse septique ou fosse toutes eaux un milieu confiné, privé d’oxygène. Ainsi, ce produit est néfaste pour le bon fonctionnement de la fosse.

Pourquoi une fosse septique ou toutes eaux ce n’est pas suffisant pour épurer  les eaux usées ?

 Un prétraitement est composé soit d’une fosse septique pour les eaux vannes et d’un bac à graisses pour les eaux ménagères ou d’une fosse toutes eaux pour l’ensemble des eaux usées. Ces ouvrages sont dimensionnés pour permettre une durée de séjour de 3 jours aux eaux usées, laissant le temps aux matières lourdes (matières fécales) de décanter au fond de la fosse et aux graisses et papier toilettes de se figer en surface. L’eau ressort d’avantage claire, cependant dans cette eau claire, il existe encore des éléments à dégrader. Seules des bactéries aérobies sont performantes pour les digérer. Ainsi l’objectif principal de la filière de traitement est de créer des conditions favorables au développement de ces dites bactéries aérobies, afin de dégrader les matières telles que l’azote et le phosphate.

La majorité des filières de traitement génèrent des eaux usées traitées qu’il faut évacuer soit par infiltration ou vers le milieu superficiel, cela ne doit pas provoquer d’incidence néfaste pour le milieu récepteur.

Dans quelles conditions réalise-t-on la vidange ?

 La vidange de la piscine peut devenir nécessaire que dans les rares cas suivants :

• quand les parois et le fond du bassin sont victimes du calcaire,
• lors d’un changement de son revêtement ou du liner,
• si l’eau est en mauvais état après l’hivernage.

Lors de la réalisation de la vidange de la piscine, il convient dans un premier temps d’arrêter le traitement au chlore une quinzaine de jours avant le début de l’opération.

Ensuite, il existe trois solutions soit :

• faire appel à un vidangeur professionnel,
• récupérer l’eau de la piscine pour l’arrosage du jardin : procédez progressivement pour éviter d’inonder le terrain et/ou les voisins,
• stocker l’eau dans un puisard permettant de contenir un volume d’eau important.

Pour les habitations situées en zone d’assainissement collectif, il est interdit de rejeter les eaux de piscines dans le collecteur d’eaux usées selon l’article R1331-2 du code de la santé publique. Une demande de rejet dans le collecteur d’eaux pluviales peut être demandée, le gestionnaire du réseau est dans son droit de le refuser. En cas d’autorisation, il conviendra également de stopper le traitement au chlore quinze jours avant de réaliser l’opération.

Naturellement des boues s’accumulent dans la fosse, les bactéries ne peuvent pas dégrader toutes les matières (par exemple la lignine fibre de bois contenue dans le papier WC). Car dans la fosse il n’y a pas d’oxygénation, les bactéries trouvent de l’oxygène dissous dans l’eau afin de pouvoir se développer. Ainsi, des matières non dégradées s’accumulent au fil des années jusqu’à atteindre la moitié de la hauteur totale de la fosse. Dès que ce niveau est atteint, il convient de procéder à la vidange de la fosse.

Avant elle n’est pas judicieuse, car la vidange perturbe le cycle de dégradation des bactéries. Par la suite, celles-ci ont besoin d’un temps de réadaptation.

Au-delà de la moitié, les matières se décantent moins facilement dans la fosse et des particules fines peuvent en sortir et aller se déposer dans la filière de traitement pouvant entraîner un colmatage

En moyenne, les vidanges sont à réaliser entre 4 et 8 ans.

Pour information, la collectivité favorise les regroupements de vidanges, il est possible de s’inscrire auprès du SPANC.

Une fosse toutes eaux ou fosse septique, est un milieu confiné, privé d’oxygène, les bactéries anaérobies se développent et produisent des gaz H2S ou CO2.

Ventilation secondaire nécessaire

La ventilation secondaire permet d’évacuer ces gaz produits dans ces fosses. Il suffit que la ventilation secondaire ne soit pas montée au faitage ou au-dessus du toit (à l’air libre). Alors, quand la pression atmosphérique est basse (nuages bas), les gaz ne peuvent pas s’évacuer correctement et stagnent sous le toit créant une nuisance.

Ainsi, il est conseillé de compléter la ventilation au-dessus du toit ou à l’air libre avec un extracteur éolien ou statique (variant en fonction de la marque de la fosse).

Exemples

Retrouvez cette réponse dans le Trait d'Union n°13