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Ordonnance « relative aux services aux familles »

Baptisée ordonnance « relative aux services aux familles », c’est une ordonnance importante en matière de petite enfance, publiée au Journal officiel.

Par Franck Lemarc

C’est la loi d’accélération et de simplification de l’action publique du 7 décembre 2020 qui prévoyait, à l’article 99, de permettre au gouvernement de prendre une ordonnance pour « faciliter l’implantation, le maintien et le développement de services aux familles, notamment en matière d’accueil du jeune enfant et de soutien à la parentalité ». Alors que la crise épidémique a rendu « encore plus nécessaires et urgents »  la préservation et le renforcement des modes d’accueil pour les enfants de moins de trois ans, explique le ministre de la Santé dans le rapport qui accompagne l’ordonnance, l’ordonnance répond à plusieurs objectifs. Au premier rang desquels, la « clarification du cadre normatif ». Comme les représentants du ministre l’avaient souligné devant le Conseil national d’évaluation des normes, le 14 janvier dernier, « le constat a été dressé d’une trop grande complexité des règles applicables à l’accueil du jeune enfant pour les destinataires de la norme, que ce soit pour les parents ou pour les gestionnaires, et notamment les collectivités territoriales, mais également pour les porteurs de projets. » 


« Unité »  des modes d’accueil

L’article 1er de l’ordonnance permet de reconnaître légalement la place des « services aux familles », au côté des aides financières. Il est donc intégré au Code de l’action sociale et des familles le fait de « proposer des aides aux familles visant à répondre à leurs besoins », aides « qui comprennent notamment les modes d’accueil du jeune enfant et les services de soutien à la parentalité ».


Le texte permet aussi « d’unifier »  les services aux familles, qualifiés aujourd’hui par le ministre « d’ensemble divers et sans unité ». L’ordonnance dispose que les établissements, les assistants maternels et la garde d’enfants à domicile (dont les règles sont dispersées dans trois Codes différents) sont « trois modalités d’un même service aux familles ». Tous ces services auront désormais des objectifs communs, qui seront définis dans une « charte nationale pour l’accueil du jeune enfant », qui s’appliquera à « l’ensemble des professionnels et bénévoles assurant l’accueil du jeune enfant ». 
L’article 2 du texte précise que les personnes responsables de l’accueil scolaire et périscolaire de jeunes enfants doivent « veiller à garantir, notamment dans le cadre du projet éducatif territorial (…), l’organisation des transitions de l’enfant entre les différents services conformément à l’intérêt de celui-ci ». 


L’ordonnance remplace également les relais assistants maternels, créés par la loi de 2005, par des « relais petite enfance », dont l’activité sera ouverte aux professionnels de la garde d’enfants à domicile. Ces relais seront « des points de référence et sources d’information pour les parents et les professionnels sur l’ensemble des modes d’accueil, y compris la garde d’enfants à domicile », est-il détaillé dans le rapport, et permettront de « décliner localement le principe d’unité des différents modes d’accueil ». 
L’ordonnance modifie également en profondeur le cadre législatif applicable aux assistants maternels (articles 3 à 5). 


Gouvernance des politiques locales

L’un des points essentiels de l’ordonnance, du point de vue des collectivités, est, à l’article 2 toujours, la profonde révision de la gouvernance des politiques locales d’accueil du jeune enfant. Les commissions départementales de l’accueil du jeune enfant sont supprimées, et remplacées par des « comités départementaux des services aux familles », qui s’appuieront sur « l’analyse des besoins pluriels des familles et des territoires », dixit le rapport. Comme les commissions précédentes, ces instances seront pilotées par les préfets et co-présidées par les présidents du conseil départemental et les associations départementales de maires. Signalons que l’ordonnance prévoit que chaque comité départemental de l’accueil du jeune enfant aura pour vice-présidents le président du conseil départemental, « un représentant des communes et intercommunalités »  et le président du conseil d’administration de la CAF. Les modalités et compétences de ces comités seront fixées par décret. 


Associée aux travaux, l’AMF a insisté sur la nécessité de mieux associer les élus à la gouvernance des politiques d’accueil du jeune enfant compte tenu du fait que les communes et intercommunalités sont les principaux gestionnaires des structures dédiées à la petite enfance. De manière plus large, lors de la concertation, l’AMF a fait valoir le fort besoin de simplifier le cadre normatif existant tout en respectant l’intérêt supérieur de l’enfant. À titre d’exemple, l’AMF n’a pas souhaité que la pénurie de professionnels formés pour travailler en EAJE se traduise par une baisse des exigences de qualification.


Expérimentation

Enfin, parmi d’autres dispositions, l’ordonnance permet le lancement d’une expérimentation intéressant directement les collectivités. Pendant les cinq prochaines années, les départements, les communes, les intercommunalités et la CAF pourront signer des « conventions de coopération »  en matière de services aux familles. Cette disposition vise, souligne le rapport, à « favoriser le maintien et le développement local des services aux familles ». L’ordonnance prévoit la possibilité d’une délégation de la compétence d’autorisation ou d’agrément – qui appartient au président du conseil départemental – vers un autre acteur, « en particulier la CAF ». 


Les représentants des élus au Cnen se sont également inquiétés de cette possibilité ouverte « pour la CAF, d’organiser un guichet administratif unique, lui permettant ainsi de prendre au nom des autorités compétentes en matière de services aux familles tout ou partie des actes relatifs à des services aux familles en matière d’agrément, d’autorisation ou de financement. » 
Cette expérimentation fera l’objet d’un rapport dans quatre ans.

Politique nationale

Historique des évolutions « Petite Enfance » en fonction du contexte

Actualités nationales

Recommandations sanitaires

Compétences petite enfance

La compétence Petite Enfance & Solidarités a été retenue par la Communauté de Communes Cœur de Chartreuse. Madame la Vice- Présidente, Céline Boursier, pilote la Commission réunissant quelques 20 élus municipaux dont 4 élus communautaires,  siégeant au Conseil communautaire.

Les statuts  de la Collectivité précisent les axes retenus au titre de la compétence, en matière de fonctionnement et d’investissement.

En matière de fonctionnement

Avec le souhait d’incarner le « bien vivre ensemble »,  la politique « Petite Enfance & Solidarités » favorise l’accueil des familles sur le territoire Cœur de Chartreuse. Le programme « handicap », axe transversal confirmé par la Commission Petite Enfance & Solidarités, participe de la qualité de l’accueil de chacun·e.

Ainsi, en tant que  gestionnaire de deux services itinérants – le Relais d’assistants Maternels « RAM » et le Bébébus Chartreuse Guiers – elle soutient la complémentarité de l’offre de garde.

La collectivité s’engage financièrement en faveur des structures associatives gestionnaires du secteur d’activités de la Petite Enfance et de la Parentalité. 

En matière de bâti

La Communauté de Communes, propriétaire de bâtiments, agréés pour l’accueil de la petite enfance met à disposition ses locaux aux associations gestionnaires des multi-accueils. La localisation de ces locaux sur l’ensemble du territoire permet un service de proximité aux familles de Cœur de Chartreuse. Ils se situent sur les communes de St-Laurent du Pont, St-Joseph de Rivière, St-Pierre de Chartreuse.  

Par ailleurs, la Collectivité conventionne avec les communes qui souhaitent accueillir les services itinérants Relais d’assistants Maternels et Bébébus, en vue de proposer le service à leurs habitants. 

Chaque année, un engagement est confirmé par l’ensemble des partenaires pour une mise en œuvre des services, afin de rendre accessible à chacun·e, l’ensemble des services d’accueil de la petite enfance. 

Pour situer, cliquer ici

En technique

La coordination petite enfance travaille au service de la politique « Petite Enfance & solidarités », pour la mise en œuvre des actions répondant aux besoin des administrés. En coopération avec 

  • Les acteurs partenaires de terrain, structures associatives ou privées, relais des familles.
  • Les réseaux : ACEPP etc… 
  • Les institutions de tutelle : les départements Isère et Savoie ; les CAF Isère et Savoie 
  • MSA

Petite enfance et Solidarités

La compétence Petite Enfance & Solidarités a été retenue par la Communauté de Communes Cœur de Chartreuse. Madame la Vice- Présidente, Céline Boursier, pilote la Commission réunissant quelques 20 élus municipaux dont 4 élus communautaires,  siégeant au Conseil communautaire.

La communauté de Communes se donne les moyens  d’ajuster son action au plus près des besoins des habitants. Pour cela, les instances de réflexion, de création, de décision ont été officialisées

Les statuts  de la Collectivité précisent les axes retenus au titre de la compétence, en matière de fonctionnement et d’investissement.

En matière de fonctionnement

Avec le souhait d’incarner le « bien vivre ensemble »,  la politique « Petite Enfance & Solidarités » favorise l’accueil des familles sur le territoire Cœur de Chartreuse.

Le programme « handicap », axe transversal confirmé par la commission, participe à la qualité de l’accueil de chacun·e. Le programme s’appuie sur le groupe Réseau Handicap, instance dynamique, favorisant l’intelligence collective et soutenant la  création d’outils à l’inclusion, mis à disposition de toute famille du territoire sur simple demande.

Ainsi, en tant que  gestionnaire de deux services itinérants – le Relais Petite Enfance (RPE) et le Bébébus – la Communauté de Communes soutient la complémentarité de l’offre de garde et la parentalité.

La collectivité s’engage financièrement en faveur des structures associatives gestionnaires du secteur d’activités de la Petite Enfance et de la Parentalité. 

En matière de bâti

La Communauté de Communes, propriétaire de bâtiments agréés pour l’accueil de la petite enfance met à disposition ses locaux aux associations gestionnaires des multi-accueils. La localisation de ces locaux sur l’ensemble du territoire permet un service de proximité aux familles de Cœur de Chartreuse. Ils se situent sur les communes de St-Laurent du Pont, St-Joseph de Rivière, St-Pierre de Chartreuse.  

Par ailleurs, la Collectivité conventionne avec les communes qui souhaitent accueillir les services itinérants Relais Petite Enfance et Bébébus, en vue de proposer le service à leurs habitants. 

Chaque année, un engagement est confirmé par l’ensemble des partenaires pour une mise en œuvre des services, afin de rendre accessible à chacun·e, l’ensemble des services d’accueil de la petite enfance. 

Pour situer, cliquer ici

En coordination

La coordination petite enfance travaille au service de la politique « Petite Enfance & solidarités », pour la mise en œuvre des actions répondant aux besoin des administrés. En coopération avec 

Pourquoi ça sent parfois ?

Une fosse toutes eaux ou fosse septique, est un milieu confiné, privé d’oxygène, les bactéries anaérobies se développent et produisent des gaz H2S ou CO2.

Ventilation secondaire nécessaire

La ventilation secondaire permet d’évacuer ces gaz produits dans ces fosses. Il suffit que la ventilation secondaire ne soit pas montée au faitage ou au-dessus du toit (à l’air libre). Alors, quand la pression atmosphérique est basse (nuages bas), les gaz ne peuvent pas s’évacuer correctement et stagnent sous le toit créant une nuisance.

Ainsi, il est conseillé de compléter la ventilation au-dessus du toit ou à l’air libre avec un extracteur éolien ou statique (variant en fonction de la marque de la fosse).

Exemples

Ventilation secondaire insuffisante

Ventilation secondaire conforme

Retrouvez cette réponse dans le Trait d'Union n°13