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Limiter le gaspillage alimentaire

Au moment de vous ravitailler, passez en revue vos placards, frigos et congélateurs et faites une liste de course pour acheter l’essentiel. 

Méfiez-vous des promotions qui vous font acheter des produits en grande quantité. Ils risquent de se périmer et de finir à la poubelle ! 

Il est important de bien ranger ses aliments pour les conserver le plus longtemps possible. Tous les aliments ne se conservent pas à la même température et votre frigo a surement des étages de température prédéfinies, c’est le moment de ressortir votre notice d’utilisation !

Fiche « Un frigo bien rangé, des aliments mieux conservés » 

Savez-vous que les pommes de terre entreposées dans un endroit sombre avec deux pommes, germeront moins rapidement ? Que les champignons de Paris se conservent dans du papier journal et qu’il vaut mieux ne pas mettre les tomates au réfrigérateur car à moins de 12°C, elles perdent saveur et texture ? N’hésitez pas à discuter avec votre maraîcher concernant les bonnes astuces de conservation des fruits et légumes !

Pour limiter le gaspillage alimentaire, il est indispensable de surveiller les dates de consommation et de savoir différencier les indications « à consommer jusqu’au » (DLC) et « à consommer de préférence jusqu’au » (DDM) :

  • « à consommer jusqu’au… » = Date Limite de Consommation (DLC) : si la date est dépassée, le produit est impropre à la consommation. Cette date est associée aux produits frais tels que la viande, le poisson…
  • « à consommer de préférence avant… » Date de Durabilité Minimale (DDM) : si la date est dépassée, le produit peut être consommé sans risque pour la santé mais peut perdre de ses propriétés gustatives (goût et texture). Cette date est associée aux produits secs tels que les pâtes, les biscuits, les conserves… Certains produits peuvent se conserver de 2 mois à 2 ans supplémentaires !

Fiche « Dates de péremption: savoir différencier la DDM (Date de Durabilité Minimale) de la DLC (Date Limite de Consommation)

Cuisinez en priorité vos produits frais et vous pouvez congeler certains produits pour les cuisiner plus tard (viande, poisson). Inventez des recettes pour cuisiner les petits restes ou inspirez-vous sur Internet, il y a plein d’idées de recettes délicieuses et des astuces pour redonner vie à vos légumes flétris. Par exemple, si vos carottes, céleris ou poivrons sont ramollis, coupez-les, lavez-les et laissez-les tremper une journée dans de l’eau au frigo. Le lendemain, ils auront retrouvé leur croquant.

Et savez-vous que des pâtes ou du riz réchauffés au micro-ondes sont meilleurs si vous les rincez à l’eau chaude et que vous les arroser avec quelques gouttes d’huile avant de les faire passer au micro-ondes ?

Les couches lavables

Les langes de nos grands-mères, peu pratiques, sont à tort associés aux couches lavables d’aujourd’hui. Ces dernières se sont modernisées, jusqu’à ressembler aux couches jetables : différentes capacités d’absorption, plusieurs tailles…

Elles sont performantes, pratiques, colorées et sont tout à fait adaptées à la vie moderne.

3 bonnes raisons de passer aux couches lavables :

1/ C’est sans produits chimiques :

Les parents sont soucieux d’utiliser des produits sains et respectueux pour leur bébé. Les couches lavables sont exemptes de produits chimiques et toxiques. Elles ne provoquent pas ou très peu de rougeurs et d’érythèmes fessiers. 

2/ C’est écologique :

Leur fabrication est beaucoup moins polluante. Les couches lavables permettent de diminuer la pression sur les ressources naturelles nécessaires à la fabrication des couches jetables (une tasse de pétrole par couche).

Utiliser des couches lavables permet de réduire fortement la production de déchets d’un foyer puisque de la naissance à environ 2 ans et demi, un enfant produit une tonne de déchets rien qu’avec ses couches jetables !

3/ C’est économique :

Les couches lavables ont également un intérêt économique pour les ménages : utiliser des couches lavables coûte 3 fois moins chère que des jetables (entre 500 et 1 000 euros d’économie en moyenne pour un enfant de la naissance à la propreté) !

L’investissement se fait au départ mais les couches lavables sont rapidement amorties, d’autant qu’elles peuvent servir pour un deuxième et même troisième enfant !

Vous trouverez plus d’informations sur ce blog dédié à 100% aux Couches Lavables !

Réduire sa quantité d’emballages

Achetez au maximum des produits en vrac ou peu emballés. Le vrac permet d’éviter les emballages mais aussi d’acheter seulement ce dont on a besoin et d’éviter ainsi le gaspillage.

Certains commerçants ou producteurs locaux acceptent de vous servir dans vos propres contenants, demandez-leur !

Par exemple, chez le boulanger, vous pouvez utiliser un sac à pain en tissu pour votre baguette et une boîte hermétique propre pour vos pâtisseries.   

L’eau du robinet est d’excellente qualité et permet d’éviter les bouteilles en plastique ! L’eau du robinet est 100 à 200 fois moins chère que l’eau en bouteille, son transport est moins producteur de gaz à effet de serre et permet de réduire considérablement la production de déchets due aux bouteilles en plastique jetables. C’est un produit très bien contrôlé et sûr pour la santé.

Astuce : mettez-la en carafe au frigo 1h pour atténuer l’éventuel goût de chlore.

LES MAUVAISES HERBES: des solutions pour elles aussi !

Vous pouvez les composter en pensant à un bon brassage de votre composteur qui permettra une montée en température propice à la décomposition.

Le chiendent, racines d’orties, liseron doivent être bien séchés avant d’être incorporés, pour éviter une reprise des racines.

Le lierre est à passer à la tondeuse: le résultat forme un excellent paillage pour les plantations.

 

Adopter ces pratiques dans son jardin toute l’année, c’est :

  • Moins de déplacements en déchèterie.
  • Moins d’efforts et de temps d’entretien.
  • Des économies d’eau et d’achat d’engrais.

LES BRANCHAGES: plusieurs solutions pour éviter de brûler !

Brûler ses déchets verts est interdit et extrêmement polluant ! 50 kg de déchets verts brûlés à l’air libre émettent autant de particules fines qu’une voiture diesel récente qui parcourt 13 000 km. En cas d’infraction, vous vous exposez à une contravention de 450€.

Vidéo « Alternative au brûlage des déchets verts »

Voici les bons gestes à adopter pour gérer ses branchages à domicile :

  • vous pouvez broyer les branches et vous en servir en paillage ou les incorporer dans votre composteur;
  • vous pouvez faire un joli tas dans un coin du jardin ce qui fera un abri pour des petits animaux et insectes.
  • vous pouvez vous constituer une haie écologique et gratuite : la haie sèche !

LE PAILLAGE: réutilisez vos végétaux au jardin pour moins de désherbage

Le paillage est un procédé simple qui consiste à recouvrir le sol avec des végétaux. Surtout n’achetez pas de paillis, vous avez tout ce qu’il faut au jardin :

  • tontes de gazon fraîches ou séchées,
  • feuilles, fanes, tiges, tailles et branchages broyés,
  • végétaux issus du désherbage, de préférence non montés en graine,
    sauf chiendent et liseron

 

Préparez votre sol en supprimant les plantes indésirables. Puis disposez des couches de paillis sans l’enfouir :

  • 10 cm pour les feuilles mortes,
  • 5 à 7 cm pour le broyat,
  • 3 cm pour le gazon frais ou 5 cm s’il est sec.

Renouvelez les apports dès que l’épaisseur du paillis atteint 1 à 2 cm.

Il est possible d’obtenir du broyat en broyant ses déchets verts (jusqu’à 1 cm de diamètre maximum) à la tondeuse. Au-delà, un broyeur à végétaux sera nécessaire. La Communauté de communes subventionne les achats de broyeurs. Lien vers la page

Astuces : toutes les tondeuses (électriques ou thermiques) parviennent facilement à broyer les petits déchets du jardin, y compris les jeunes branches fines (jusqu’à 1 cm de diamètre). Étalez-les sur la pelouse en couche fine et avancez la tondeuse en surélevant les roues avant et en les baissant progressivement en fonction de l’état du broyage et du bruit du moteur.

Relevez les roues avant dès que la tondeuse menace de caler. Répétez l’opération jusqu’au broyage complet des végétaux.

Les + : le paillage permet de garder l’humidité au sol (donc moins de besoins d’arrosage), d’empêcher le développement des mauvaises herbes et d’apporter des fertilisants à vos plantations quand le broyat se décompose.

LE MULCHING: recyclez sur place votre tonte de pelouse pour nourrir votre gazon

Il s’agit d’une technique de tonte sans ramassage de l’herbe, qui est hachée et directement redéposée sur la pelouse où elle se décompose naturellement.

Une tondeuse spécifiquement conçue pour le mulching offrira d’excellents résultats.

Vous pouvez aussi utiliser une tondeuse classique sans son bac. Si votre tondeuse ne dispose pas d’un mode « mulching », vous pouvez relever la hauteur de coupe à 6cm environ et retirer le bac collecteur : vous couperez moins de gazon, il sera expulsé directement du carter de coupe en fines particules, ce qui revient presque au mulching.

S’il n’est pas possible de régler la hauteur de coupe, vous pouvez enlever le panier de votre tondeuse afin que l’herbe coupée reste au sol, puis repasser la tondeuse le lendemain pour la broyer.

Tondez lorsque l’herbe est sèche et haute de 8 à 10 cm maximum. Le mulching n’est pas efficace lorsque l’herbe est humide et trop haute.

Idéalement il faut tondre environ 1 fois par semaine et par temps sec. Vous tondrez plus fréquemment, surtout si vous utilisez une tondeuse traditionnelle mais vous passerez moins de temps à gérer vos tontes ! Le gazon sera également plus résilient à la météo et moins envahi par les « indésirables ».

Déconseillé :

En tas ou en sacs, la tonte fermente et dégage des mauvaises odeurs. Dans le composteur, n’en incorporer qu’une fois la pelouse séchée et par petits apports.

Le + : le mulching, c’est un engrais naturel et gratuit pour nourrir votre gazon !

Pas besoin de ramassez les feuilles mortes tombées sur la pelouse, passez votre tondeuse en mode « mulching » et elles se décomposeront avec la dernière tonte.

Vidéo « Qu’est-ce que le mulching »

LE COMPOSTAGE: une solution simple, pratique et à la portée de tous!

Le compostage permet d’une part de valoriser les déchets de cuisine et de jardin et d’autre part d’obtenir un amendement de qualité qui pourra ensuite être réutilisé dans le potager ou pour le rempotage des plantes par exemple.

Le processus de compostage est une décomposition naturelle des déchets organiques par des bactéries, champignons, vers et autres insectes, en présence d’humidité et d’air.

 

Vous pouvez composter les déchets suivants :

  • épluchures de fruits et légumes
  • restes de repas : légumes, féculents (type pâtes, riz, blé… de préférence sans crème ni fromage), etc.
  • marc de café avec son filtre en papier, sachet de thé
  • essuie-tout, carton brun et boîte d’œuf (éviter les parties avec des écritures/dessins)
  • feuilles mortes, fleurs fanées, plantes indésirables, broyat de bois, brindilles, pelouse séchée, petits branchages broyés

Découpez les éléments en petits morceaux afin de faciliter leur décomposition et leur mélange.

Mélangez les éléments contraires : déchets fins et grossiers, humides et secs, azotés (végétaux verts, déchets de cuisine) et carbonés (feuilles mortes, broyat de branche).

Brassez les matières une fois par semaine sur les 20 premiers centimètres pour favoriser l’aération et assurer une bonne décomposition.

Si vous ne disposez pas encore d’un composteur, vous pouvez :

  • en commander un auprès de la CCCC : lien vers la page
  • fabriquer, avec des planches de bois ou de palettes, votre composteur : fiche de fabrication. Votre composteur « maison » se doit d’être le plus large et le plus carré possible et présenter pas ou peu d’interstices entre les planches.

Les déchets à composter doivent être en contact avec la terre (le composteur ne doit pas être placé sur une terrasse ou une dalle).

Choisissez, si possible, un emplacement mi-ombre/mi-soleil (sous un arbre à feuille caduc par exemple). Si cela n’est pas possible, il faudra réguler l’humidité dans votre composteur grâce à des apports de matières sèches ou d’eau de pluie :

  • si le composteur est à l’ombre : risque de compost trop humide augmentez votre apport de matières sèches (brindilles, feuilles mortes, morceaux de cartons bruns, etc.)
  • si le composteur est au soleil : risque de compost trop sec réduisez votre apport en matières sèches et arroser de préférence avec de l’eau de pluie ou penser à ouvrir le couvercle de votre composteur les jours d’orage.

Le + : le compost, c’est un engrais naturel et gratuit pour votre potager !

Vidéo « Comment démarrer son compost »

Lampes usagées

Les lampes qui se recyclent

Symbole-poubelle-barreeLes lampes qui se recyclent ont des formes très variables, mais elles portent toutes le symbole « poubelle barrée », signifiant qu’elle ne doivent être jetées ni avec les déchets ménagers, ni dans le conteneur à verre.

Tubes fluorescents (néons), lampes fluo-compactes, lampes à Led, lampes dites « techniques » (lampes sodium haute pression, lampes à iodure métallique,…), elles sont toutes recyclables !

Schéma lampes fluo

  • Déposez vos lampes dans les bacs de recyclage, dans les déchèteries du territoire, situées à Entre-deux-Guiers (ZI Chartreuse Guiers) et à Saint Pierre d’Entremont Isère (le Bourg).
  • Déposez vos lampes en magasin dans les bacs de recyclage en
    libre-accès : tout magasin qui vend des lampes a l’obligation de reprendre les lampes usagées de leurs clients (commerce de proximité, grande surface, magasin de bricolage,…).

=> Voir le point de collecte le plus proche de chez vous 

Que deviennent vos lampes usagées ?

Les lampes collectées auprès des déchèteries et magasins sont prises en charge par Récylum, l’éco-organisme à but non lucratif qui organise la collecte et le recyclage des lampes usagées en France. Ces opérations sont financées par l’éco-contribution, payée lors de l’achat d’une lampe neuve. Les lampes se recyclent à plus de 90% de leur poids.

Pour en savoir plus sur le recyclage des lampes, n’hésitez pas à consulter le site www.ecosystem.eco.fr

Textiles, linge de maison et chaussures

Au bout du fil … le tri des textiles

13 points de collecte des Textiles-Linges de maison-Chaussures (TLC) sont disposés sur l’ensemble du territoire de la Communauté de Communes Cœur de Chartreuse afin de vous faciliter le geste de tri.

Tous les Textiles d’habillement, Linge de maison et Chaussures usagés peuvent être rapportés, quel que soit leur état, même abîmés. Ils doivent être placés propres et secs, les chaussures liées par paire, dans des sacs fermés.

Vous pourrez y déposer l’ensemble des produits suivants :

  • les vêtements, même déchirés ou usagés,
  • le linge de maison (draps, serviettes, nappes …),
  • les chaussures, attachées par paire,
  • la maroquinerie (sacs, ceintures …),
  • les peluches.

« Vos vêtements, linge de maison et chaussures déposés seront majoritairement reportés ou recyclés ».

Comment déposer ses textiles ?

Où trouver un point de collecte ?

On répare et réutilise ?

Avant tout dépôt dans un point de collecte, on s’interroge sur la possibilité de réparation ou de la réutilisation des textiles et chaussures usagés.

Quelques tutos pour réutiliser vos anciens vêtements :

Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à vous rendre sur le site www.refashion.fr/citoyen/fr, ou à contacter le service déchets de la Communauté de Communes Cœur de Chartreuse au 04.76.66.65.24 ou à prevention-dechets@cc-coeurdechartreuse.fr